Voyage, voyage… Ils mettent du soleil dans nos assiettes et font voyager nos papilles. Qu’on s’en régale au quotidien, qu’on les ait goûtés à l’autre bout de la planète ou que leur nom ne nous évoque rien, les fruits exotiques ont tous leurs petits secrets. Voici 8 faits surprenants sur ces délices sucrés de la nature !
1. Le litchi a besoin d’être stressé pour donner des fruits
La cerise de Chine, qui se ramasse entre décembre et janvier, se retrouve généralement au menu lors des fêtes de fin d’année. Faisant partie des sapindacées, l’arbre porte le même nom que son fruit. Insolite mais vrai : pour produire, le litchi doit être soumis à un stress et notamment à de basses températures. Le froid déclenche chez l’arbre un mécanisme de défense : celui-ci se met à faire des fleurs, qui deviendront des fruits, afin de préserver l’espèce.
2. L’ananas mûrit la tête en bas
À l’instar du litchi, l’ananas est un fruit exotique non climactérique. Cela signifie que sa maturation s’arrête dès qu’il est cueilli. Il existe cependant une astuce pour le faire mûrir après récolte : couper sa tête et le retourner pendant deux à trois jours. Grâce aux lois de la gravité, le jus de la partie basse de l’ananas, qui est la plus sucrée car attachée à la plante, coule dans le reste du fruit et vient l’imprégner tout entier.
Nos recettes à base d’ananas
3. L’avocat compte parmi les fruits exotiques
Beaucoup de personnes pensent qu’il appartient à la famille des légumes et le mangent donc salé. Pourtant, d’un point de vue botanique, l’or vert du Mexique n’en est pas un. En effet, l’avocat contient un noyau et est issu d’une fleur fécondée, ce qui fait de lui un fruit ! Invitez-le dans une recette sucrée, une crème gourmande au cacao et aux amandes par exemple, et vous en serez définitivement convaincu !
Nos recettes à base d’avocat
4. La culture de la mangue a 4 000 ans
Fruit tropical le plus consommé au monde après la banane, la mangue ne date pas d’hier. Les Indiens la cultivent depuis quatre millénaires ! Et pour cause : en plus d’offrir de savoureux fruits, son arbre est un vrai champion. Il affiche une remarquable longévité – 400 ans –, et peut donner plus de 900 kg de mangues en une saison. Mieux vaut choisir les fruits importés par avion parce qu’ils ont été cueillis à maturité. L’astuce pour les repérer sur les étals ? Ils portent une petite croix noire et sont souvent protégés par un filet
Nos recettes à base de mangue
5. La fleur de la pitaya est fécondée par une chauve-souris
Originaire d’Amérique centrale, le fruit du dragon naît suite à un processus particulier. De grosses fleurs blanches s’ouvrent sur le cactus durant la nuit et libèrent un doux parfum de vanille pour attirer une espèce endémique de chauve-souris. En venant prendre une petite collation, l’animal emporte involontairement un peu de pollen dans sa fourrure et en laisse tomber sur une autre fleur qui est alors fécondée.
Dans les Antilles, où ne vit pas la chauve-souris, les producteurs de pitayas doivent effectuer eux-mêmes la pollinisation.
6. Le mangoustan était le fruit tropical favori de la reine d’Angleterre
Avec son goût atypique et intense, le petit fruit d’Asie a séduit le fin palais de Queen Victoria. La légende raconte que Sa Majesté avait promis de décerner le titre de chevalier à celui qui parviendrait à l’approvisionner régulièrement en mangoustans. Cette préférence lui a valu l’élégant surnom de « Reine des fruits ».
Le saviez-vous ?
Le nombre de pétales visibles à la base d’un mangoustan renseigne sur la quantité de morceaux à l’intérieur du fruit. Entre 4 et 8 en général.
7. La pulpe de goyave possède des vertus cosmétiques
Dans les îles du Pacifique, les femmes utilisent le goyave comme un soin de beauté depuis la nuit des temps. Elles écrasent sa pulpe, se l’appliquent sur le visage et le cou, laissent poser le masque pendant une vingtaine de minutes puis le rincent à l’eau tiède. Ce rituel 100 % naturel permet de régénérer la peau et de l’hydrater intensément.
8. Le fruit de la passion a été baptisé ainsi en référence au Christ
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le nom du fruit de la passion provenant du Brésil n’a rien à voir avec l’amour. Il lui a été donné par les premiers missionnaires espagnols qui l’ont découverte à la fin du 16ème siècle, voyant dans ses fleurs des symboles de la crucifixion de Jésus. Les pétales, par exemple, leur évoquaient la couronne d’épines dont le Christ était coiffé.