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FICHE METIERS – IMPORTATEURS

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L’importation de fruits et légumes frais consiste à sélectionner, acheminer et commercialiser sur le marché français des produits d’origine étrangère. Deux familles de métiers cohabitent : les introducteurs lorsque les produits viennent de l’Union européenne, et les importateurs lorsqu’il s’agit de marchandises issues de pays tiers. C’est grâce aux importateurs et aux introducteurs que les consommateurs trouvent toute l’année une diversité de fruits et légumes qui ne peuvent pas être cultivés en France et des produits de contre-saison récoltés à pleine maturité.

La fonction d’importateur est en elle-même constituée de différents métiers : commerce international, transport et logistique, hygiène et qualité, préparation des produits (conservation, affinage, conditionnement). En France, 48,4 % des fruits et légumes consommés (hors bananes et pommes de terre) proviennent d’au-delà de nos frontières (Source : CTIFL données 2018 ).

UNE OFFRE COMPLÉMENTAIRE À L’OFFRE NATIONALE

35 à 40 % des fruits et légumes frais importés ne peuvent pas être produits en France métropolitaine: agrumes, banane, avocat, mangue, ananas, litchi, petits exotiques, etc. L’importation française permet de compléter l’offre afin d’élargir le choix du consommateur par une gamme variétale diversifiée tout au long de l’année. Chaque année, la France introduit environ 3,12 millions de tonnes de fruits et légumes frais sur son territoire (1), principalement des oranges (385 000 tonnes), des petits agrumes (290 000 t) et des tomates (225 000 t). Elle en importe 2 millions (hors banane et pomme de terre), essentiellement des produits de contre-saison (tomate : 320 000 tonnes), des fruits tropicaux (avocat : 90 000 t, ananas : 90 000 t) et méditerranéens (orange : 100 000 t et petits agrumes : 60 000 t). Les principaux pays fournisseurs se situent partout dans le monde et varient en fonction du type de produit importé.

*source CTIFL/douanes françaises 2019 : Volume importation/introduction (hors réexportations)

Des contrôles et des normes au service de fraîcheur et de la qualité

Acheminés à 98 % par voie maritime et à 2 % par les airs, les fruits et légumes frais importés sont soumis à de nombreuses règles et à des contrôles stricts tout au long de leur parcours

Tous les fruits et légumes frais qui sont commercialisés sur le marché français sont soumis aux mêmes normes, qui sont celles de l’UE : normes commerciales (taille, couleur, emballage, etc.), qualité sanitaire (pesticides, contaminants et additifs), traçabilité et hygiène.

Contrairement aux fruits et légumes introduits, les fruits et légumes importés sont soumis aux contrôles des autorités publiques à leur débarquement, clé pour obtenir le dédouanement des marchandises et permettre leur commercialisation sur le territoire français et européen. Les fruits et légumes importés doivent en effet être conformes aux mêmes règles que les fruits et légumes produits dans l’Union Européenne. Les contrôles visent à :

  • éviter l’introduction involontaire d’organismes pouvant être nuisibles pour les cultures,
  • s’assurer que les produits respectent bien les règles européennes en matière d’hygiène, de sécurité alimentaire, de traçabilité et de standards commerciaux ;
  • vérifier le respect des règles douanières (droits de douane, prix d’entrée, contingents, …)

Aux contrôles réglementaires s’ajoutent ensuite les auto-contrôles réalisés volontairement par les entreprises d’import (démarches FeL PARTENARIAT et « Démarche Qualité Saint-Charles »). Lorsque les fruits et légumes arrivent à destination d’autres contrôles se mettent en place : agréage, contrôles, tri, calibrage, conditionnement, affinage éventuel puis expédition chez le client.

De plus, les entreprises d’import, et leurs fournisseurs, sont engagés dans des démarches et des certifications pour garantir de bonnes pratiques sociales et environnementales, diverses selon les produits et origines.

En découvrir plus sur la filière

Une expertise sur un marché grand comme le monde !

La fonction d’importateur est en constituée de différents métiers : commerce international, transport et logistique, hygiène et qualité, préparation des produits (conservation, affinage, conditionnement). De l’aspect commercial (aussi bien l’achat que la vente) à la préparation des produits (tri, calibrage, affinage, conditionnement) en passant par le transport et la logistique ainsi que le volet hygiène et qualité, c’est toute une chaîne de compétences et de savoir-faire que les importateurs mettent en œuvre, douze mois sur douze.

Dans l’importation, une fonction fondamentale se distingue : le sourcing, c’est-à-dire la sélection des fournisseurs pour trouver le bon produit au bon moment. Un importateur doit être un véritable expert à la fois des fruits et légumes frais et des marchés internationaux. Il est capable de jongler entre différentes origines pour un même type de produit afin d’assurer un approvisionnement de qualité tout au long de l’année, tout en parant aux éventuels aléas. Un suivi qui requiert donc une grande agilité et une capacité d’adaptation permanente. De même, il sait proposer une sélection de produits adaptés à différents segments de marché. Pour cela il parcourt régulièrement le monde et met en place des partenariats de longue durée avec ses fournisseurs, dans une optique de qualité et de valorisation des terroirs et des productions, afin de pouvoir répondre avec précision aux attentes de ses clients.

  • Un importateur doit satisfaire la demande de ses clients (la grande distribution pour 70 % et les grossistes pour 30 %) l’importateur est aussi à l’écoute du marché et prescripteur de tendances.
  • Un importateur doit être un expert à la fois des fruits et légumes frais et des marchés internationaux. Il est capable de jongler entre différentes origines pour un même type de produit afin d’assurer un approvisionnement de qualité tout au long de l’année, tout en parant aux éventuels aléas.
  • Un importateur sait proposer une sélection de produits adaptés à différents segments de marché. Pour cela il parcourt le monde et met en place des partenariats avec ses fournisseurs afin de pouvoir répondre aux attentes de ses clients.

Quelques chiffres

  • 70% des organisations de producteurs sont des coopératives ou des SICA (Société d’Initiatives et de Coopération Agricole)
  • Plus de 200 coopératives et SICA
  • 3 milliards d’euros chiffre d’affaires
  • 15 000 associés-coopérateurs
  • 40 000 salariés travaillant dans les exploitations agricoles
  • 8 500 salariés dans les coopératives et SICA

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