Tout savoir sur l’abricot
Botanique
Comment ça pousse ?
L’abricotier est multiplié par greffage sur des abricotiers, des pruniers, des amandiers et des pêchers, adaptés au terroir et aux conditions climatiques locales.
- Mieux vaut le planter à l’automne ou au printemps, quoi qu’il en soit en dehors des périodes de froid.
- Il fleurit au printemps et se couvre alors de fleurs blanches légèrement teintées de rose. Suivant les variétés, il est autofertile ou autostérile. Aux variétés autostériles seront associées dans le verger des variétés pollinisatrices. La taille peut aussi favoriser la fructification. Les branches les plus fragiles sont alors coupées pour dégager celles qui se tournent vers l’extérieur, plus susceptibles de donner de beaux fruits.
- Le verger français d’abricotiers couvre quelque 14 000 hectares, couvert pour moitié par la région Rhône-Alpes (espèces tardives).
- L’abricot est un produit fragile. La production peut varier d’une année sur l’autre, dépendant fortement des aléas climatiques (gel, grêle, etc.)
- La récolte des fruits a lieu de la mi-mai à la mi-août.
Un peu d’histoire
Originaire d’Asie, l’abricotier poussait à l’état sauvage il y a 2 000 ans. Il fut introduit en Occident par Alexandre le Grand qui emprunta la célèbre Route de la Soie. Les Arabes le propagèrent par la suite dans tout le bassin méditerranéen, notamment dans le sud de l’Espagne. Le climat, particulièrement favorable, permit à l’abricotier de s’implanter durablement.
Un accueil mitigé en Europe
Ce fruit aujourd’hui apprécié des consommateurs eut quelques difficultés à s’implanter sur le territoire français. Importé d’Italie au milieu du XVe siècle, l’abricotier fit son entrée dans le potager de Versailles grâce à La Quintinie. Ce n’est que 300 ans plus tard que la culture de l’abricot se développa. Dans son Traité des arbres fruitiers, Duhamel du Monceau dénombre ainsi treize espèces d’abricots.